Qu’est-ce qu’APIA?
Membres Gouvernance Convictions Rôles Boussole
Une gouvernance constructive de l’entreprise contribue à sa performance et à sa pérennité.
APIA est une association créée en 2004 par des dirigeants parisiens et lyonnais conscients que, dans les ETI et PME, les administrateurs étaient de bonne volonté mais pas toujours bien formés. De ce constat est née la double vocation d’APIA.
- Professionnaliser et faire progresser ses membres administrateurs d’entreprise, en partageant les expériences vécues : rencontres mensuelles, autoformations, rédaction de cahiers thématiques, conférences
- Faire mieux percevoir par les dirigeants et actionnaires les avantages compétitifs d’une gouvernance organisée, et les accompagner dans la mise en place de cette gouvernance : réflexion et savoir-faire sur tous les aspects de la gouvernance d’entreprise, échange de compétences et d’expériences, contribution des partenaires.
Les membres APIA
- 350 membres, tous dirigeants ou anciens dirigeants d’entreprise exerçant plus de 300 mandats dans plus de 35 secteurs d’activité
- 20 partenaires issus des métiers du Conseil, de l’Audit, du Droit, des Ressources Humaines, du Private Equity, de l’Assurance
Chaque membre Entrepreneur, Chef d’Entreprise, a la conviction que, parmi les conditions nécessaires à la réussite d’une entreprise, il y a celui d’une bonne « gouvernance », c’est-à-dire d’un bon équilibre des rôles et pouvoirs entre équipes opérationnelles, actionnaires – associés, et membres du Conseil ou du Comité Stratégique. Il peut témoigner que cet équilibre est source de sécurité, de développement sain, et in fine, de performance.
Dans ce cadre, il sait qu’au sein des Conseils, Comités Stratégiques la présence d’Administrateurs qualifiés, professionnels, Indépendants est un atout déterminant.
Parmi ses projets professionnels de femme ou d’homme actif et engagé, il a celui de développer une activité d’Administrateur au sein d’un ou plusieurs Conseils, Comités Stratégiques, etc. en considérant cette activité comme une mission qui demande des attitudes et des aptitudes spécifiques, en particulier :
- la capacité d’écoute,
- l’indépendance d’esprit,
- l’esprit critique positif porteur d’un questionnement qui n’est pas ressenti par ses interlocuteurs comme une « mise en cause »,
- la rigueur dans une bienveillance « à priori »,
- l’autorité naturelle que lui confère son expérience et sa réussite en tant que dirigeant,
- la disponibilité pour offrir du temps « compétent ».
Il connaît et accepte la responsabilité – de par la Loi – d’un Administrateur. Pour cette raison – mais aussi parce qu’il s’agit d’une fonction récente – il ressent le besoin d’échanger avec d’autres.
Il soutient la charte APIA car il attache lui-même beaucoup d’importance à la qualité du comportement dans les affaires et à la probité.
Il engage pour APIA, bénévolement, une partie de son temps, au travers d’échanges, de travail en groupe, de formations. Il organise aussi dans sa région des événements (petits déjeuners, conférences, rencontres …) afin de présenter aux chefs d’entreprises et aux décideurs, les bénéfices d’une bonne gouvernance et promouvoir sa mise en place.
La gouvernance APIA
APIA est une association animée par un Conseil d’administration et un Bureau National auquel participent les représentants des différentes régions d’implantation.
Les membres du CA sont élus tous les 3 ans.
Le conseil d’Administration comprend :
Olivier Diehl, Président
Andrée Néolier, Trésorier
Béatrice Araud
Jean-Luc Biache
Marie Cornière
Elizabeth Ehringer
Laurent Hutin
Nadia Isambert
Michel Sapranides
Xavier Vankeerberghen
Le Bureau National comprend :
- Olivier Diehl, Président
- Andrée Néolier, trésorière
- Jean-François Astier, Comité Pédagogique
- Eric Besse, Rhône
- Nathalie Clère, Méditerranée
- Laurent Etellin, Auvergne
- François Leforestier, NAI
- Francois Naux, Grand Ouest
- Eric Pinot, Ile-de-France
Nos convictions
La gouvernance est un ensemble de processus et de règles définissant la façon dont l’entreprise doit être dirigée et contrôlée de façon à garantir au mieux les intérêts des associés. Légalement imposée dans les grandes entreprises, la gouvernance est peu présente dans les organisations n’ayant pas l’obligation de l’adopter. La voie que propose APIA à l’entreprise de taille moyenne ou petite est de dépasser la gouvernance de contrainte au profit d’une gouvernance positive, source de création de valeur pour l’entreprise et ses parties prenantes.
L’administrateur indépendant doit être libre d’intérêts vis-à-vis de l’entreprise dont il est membre du conseil d’administration, du conseil de surveillance ou du conseil stratégique. Il contribue, par sa compétence, son expérience et sa liberté de jugement, à en assurer l’exercice efficace. Il ne peut être dans une position susceptible d’altérer sa faculté de jugement et son indépendance d’esprit et ne peut se trouver en situation de conflit d’intérêts.
L’intérêt social de l’entreprise est l’intérêt propre de la société, personne morale, dépassant l’intérêt personnel des actionnaires ou des associés. Il constitue la boussole de l’administrateur indépendant : telle décision est-elle susceptible de favoriser ou met-elle en risque la pérennité de l’entreprise ? Sert-elle l’intérêt des associés ? Contribue-t-elle au projet d’entreprise ? Crée-t-elle de la valeur pour les parties prenantes ? ….
La boussole de l’administrateur
Le terme d’intérêt social est souvent employé mais peu défini ! On peut le présenter comme l’intérêt propre de la société, personne morale, transcendant ainsi l’intérêt des actionnaires, des associés :
il constitue alors la boussole des dirigeants, une forme d’impératif de conduite qui impose de respecter un intérêt supérieur à son intérêt personnel.
Les actionnaires, les associés possédant les droits patrimoniaux ont pris des risques en engageant leurs deniers et détiennent le pouvoir du propriétaire. Les dirigeants détiennent le pouvoir exécutif et généralement un meilleur niveau d’information sur l’entreprise. Enfin, les administrateurs jouent un rôle clé dans le contrôle et l’orientation du pouvoir exécutif. Les salariés, viennent en premier chef parmi les parties prenantes. Si la loi prévoit leur participation dans le Conseil d’Administration des grandes entreprises, elle n’est pas obligatoire dans les entreprises moyennes. APIA pense qu’elle est souhaitable pour générer la confiance qui est un rouage essentiel du système de gouvernance.
Mais d’autres parties sont aussi concernées par l’évolution de l’entreprise :
- les clients, qui attendent d’être livrés au bon prix et dans le bon délai ;
- les fournisseurs et les sous-traitants, exposés à des difficultés de trésorerie en cas de retards de paiement, voire d’exploitation lors de difficultés plus sérieuses ;
- les banquiers, face au risque constitué par les crédits qu’ils ont octroyés ;
- l’État et les organismes sociaux, financés par l’impôt et les cotisations sociales ;
- la région, le département ou la ville qui abrite l’entreprise concernés par les répercussions sur l’économie locale ;
- les parties prenantes environnementales, sociétales …
La conciliation de points de vue différents entre les actionnaires, les associés et les dirigeants (ou entre les actionnaires, les associés) exige de l’administrateur qu’il sache jouer les médiateurs. Il peut d’ailleurs être amené à jouer ce rôle au sein même du Conseil ou du Comité Stratégique.
Les différents rôles de l’administrateur :
L’intérêt de la fonction d’administrateur réside en partie dans la grande diversité des situations et des interlocuteurs qu’il va rencontrer. Au-delà de la grande variété des missions, il va se trouver confronté à des séquences de vie de l’entreprise dans lesquelles son rôle est différent. Nous avons identifié sept rôles distincts que l’administrateur peut être conduit à mener tout au long de son mandat, certains d’ailleurs de manière simultanée
Accompagnateur, le soutien du dirigeant
C’est la mission la plus demandée par les dirigeants : les membres des comités de direction attendent des administrateurs de l’accompagnement. Cette notion, relativement difficile à objectiver, ne doit pas, selon nous, être assimilée à une simple validation plus ou moins formelle des prises de décision des dirigeants ; l’accompagnement des dirigeants doit être conçu comme un partenariat réel dans la compréhension des enjeux de l’entreprise et la prise de décision en découlant.
Vigie, le veilleur permanent
C’est l’une des missions essentielles de la gouvernance : la prévention des risques, la fiabilisation de la situation actuelle et future, la priorité accordée au contrôle et à la protection des actifs. Cependant, le rôle de vigie implique également que l’administrateur exerce toute son attention pour pallier un éventuel manque de clairvoyance des dirigeants ou des actionnaires sur des enjeux majeurs ; cela nécessite que l’administrateur soit informé à la fois de l’évolution des marchés et des concurrents, et qu’il ait réussi à diversifier ses sources d’informations en n’ayant pas uniquement la version des dirigeants.
Éclaireur, l’explorateur de nouvelles frontières
Il s’agit ici pour l’administrateur d’aller à la recherche d’horizons nouveaux, de proposer des alternatives stratégiques, d’ouvrir le champ des possibles. En « éclairant » les chemins futurs que l’entreprise va emprunter, l’administrateur va également permettre de rassurer actionnaires et dirigeants sur la justesse de la stratégie mise en œuvre. Seule une grande expérience alliée à une parfaite connaissance de l’entreprise et de son environnement, peut permettre de jouer ce rôle.
Catalyseur, l’accélérateur du développement
Ce rôle peut concerner l’accélération du développement de l’entreprise ou la meilleure utilisation des ressources internes de l’organisation. L’administrateur a pour objectif de favoriser la meilleure combinaison possible des compétences, des savoir-faire et des moyens financiers et techniques pour maximiser la création de valeur.
Médiateur, le facilitateur de solutions
La conciliation de points de vue différents entre les actionnaires et les dirigeants (ou d’ailleurs entre les actionnaires) exige de l’administrateur qu’il sache jouer les médiateurs. Il peut d’ailleurs être amené à jouer ce rôle au sein même du Conseil.
Challenger
La récurrente disposition des organisations à pêcher par conservatisme, l’installation d’une routine de fonctionnement, la trop grande force d’un management installé depuis longtemps, rendent indispensable le rôle de challengeur joué par l’administrateur. Réalisé avec mesure, sans agressivité et toujours dans un état d’esprit de construction et non de remise en cause individuelle, le questionnement stratégique doit être permanent : quelle stratégie, quels changements, quels objectifs, quels moyens, quels dirigeants… ?
Tuteur, le préparateur d’une transition
Si l’administrateur doit savoir parfois bousculer, il sait également être le tuteur du ou des dirigeants. Cette situation se produit, par exemple, en cas de changement de dirigeant lors d’une succession organisée entre deux générations ou d’un départ précipité ; il s’agit alors pour l’administrateur de renforcer la légitimité du dirigeant dans l’entreprise
Pour :
- Devenir membre ou partenaire d’APIA,
- Ou parce que vous réfléchissez à la présence d’Administrateur Indépendant dans la gouvernance de votre entreprise,
N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir plus d’informations.